L’Economie Sociale et Solidaire est mise à l’honneur cette année à La Pro. Ainsi, c’est un projet au long cours qui a pris corps et s’est conclu fin avril.
Deux classes de 2de bénéficient d’un accompagnement, depuis septembre 2023, afin de découvrir ce secteur qui représente 10% des salariés en France et permet d’entreprendre de façon alternative. En partenariat avec l’ESPER (Economie Sociale Partenaire de l’Ecole de la République), un représentant de la Chambre régionale de l’ESS, Roxan Deschamp, est intervenu à plusieurs reprises auprès des élèves. Il leur a permis d’élaborer ensemble un projet qui leur tient à cœur à partir d’une problématique choisie.
Parallèlement, les éco-délégués lycéens ont organisé pendant plusieurs mois la Semaine de l’ESS, qui a eu lieu, du 22 au 26 avril, à destination des 3es et des 2des.
Au programme de cette semaine riche :
- l’exposition « Qu’est-ce que l’ESS ? » : des affiches réalisées par les classes de 3e en Arts Plastiques, ont permis à tous les membres de l’établissement de découvrir en quoi consiste l’Économie Sociale et Solidaire. Les 3es ont élaboré et réalisé le support visuel, en utilisant le contenu rédigé par les éco-délégués. Cette exposition présentait ainsi par exemple les principes fondateurs de l’ESS, ses acteurs, le principe du partage des richesses dans une structure de l’ESS, l’économie circulaire, l’économie et le financement collaboratifs…
- une séance de sensibilisation pour tous les 3es au principe de coopération cher à l’ESS, animées par les éco-délégués et des membres de l’équipe pédagogique, à partir de jeux coopératifs.
- une table ronde à destination des élèves de 2de, avec des intervenants de l’ESS (un salarié de l’association Animafac, un responsable à la MACIF et un membre de la Chambre régionale de l’ESS), animée par les éco-délégués.
Les élèves ont ainsi découvert la richesse de l’Économie Sociale et Solidaire et les perspectives que ce secteur d’activité peut offrir. A creuser lors des stages d’observation prévus dans leur cursus…
Voici le retour de Blanche, Clémence et Wassily, acteurs de ce projet, dont nous saluons l’engagement !
Pourquoi vous êtes-vous engagés cette année à construire cette semaine de l’ESS ?
Si nous avons tout d’abord choisi de rejoindre les éco-délégué·e·s de La Providence pour, justement, l’ambition écologique que cette équipe incarne, nous avons ensuite décidé unanimement d’aider à construire cette semaine de l’ESS. Pour faire découvrir l’Economie Sociale et Solidaire, tout d’abord, mais aussi dans le cadre d’une vraie volonté d’un projet coopératif ainsi que d’un engagement concret qui nous concerne directement. L’idée d’une année légèrement différente pour les éco-délégué·e·s nous a séduits également, et nous avons saisi l’opportunité de nous investir et créer cet évènement à destination de deux niveaux sur une thématique pas uniquement écologique, et tout aussi importante.
Connaissiez-vous l’ESS avant de vous investir dans le projet ?
Un peu, par les cours de SES (Sciences Économiques et Sociales) de début d’année avant le lancement du projet… Mais beaucoup moins que ce que nous pensions. En apprenant l’idée de cette semaine d’Economie Sociale et Solidaire et en commençant à faire des recherches – notamment pour le texte des affiches de l’exposition sur l’ESS – nous nous sommes pleinement rendu compte de ce que représentait vraiment l’ESS, et nous avons appris beaucoup de choses, sur son fonctionnement, sa diversité… !
Que retenez-vous de l’animation de l’atelier avec les 3es et de la table ronde avec les 2des ?
Qu’être éco-délégué·e·s ne se résume pas qu’à éteindre la lumière en sortant des salles ! Savoir qu’on a la possibilité d’organiser ce type d’évènement à La Providence, savoir aussi et surtout qu’il y a beaucoup de manières de passer une information et de communiquer sur un mode de fonctionnement – à travers une exposition, une table ronde ou encore une approche plus ludique – est aussi très intéressant et inspirant pour l’avenir ! Et puis, il faut se l’avouer, nous avons aussi découvert que canaliser une classe de troisième lorsqu’on n’a aucune autorité peut se révéler assez sportif 🙂